Chevelure verdoyante des grandes herbes folles,
Entrelacs de vieux saules,
Nappes de clématites,
Longs bras de peupliers
Couchés par le courant,
Écheveaux de racines,
Feuillages argentés qui tombent,
Comme des pampilles suspendues dans le vent.
Improbable forêt d’un premier jour du monde,
Sans cesse réinventée
Par la rivière sauvage
Qui ne cesse de couler,
Lascive, un instant…
Bercée par le silence et l’immobilité
De cette journée d’été.
ANGELIQUE
HUILE SUR TOILE
TANAISIE
HUILE SUR TOILE
Une rivière improbable,
Qui grave entre les pages
De son livre de sable,
Les mémoires blessées
Qu’elle pose comme des trésors,
Sous ses lits de galets,
Les galets fatigués,
Fatigués de rouler…
Endormis,un instant.
Bercés par le silence et l’immobilité
De ce beau jour d’été.
Je marche sur tes pas,
Mon pied marque le sable.
26juillet 2016