Président du salon « Figuration Critique » depuis 2014
Inspiration, expiration, le souffle. La vie, l’humain. Corps à corps. Corps accord.
Comme source d'inspiration donc, le corps. D’abord le christ mort, celui de Mantegna, un des premiers (sinon le premier) et le plus audacieux raccourci de l'histoire de la peinture. Le quattrocento et sa cohorte de peintres, lumineux et sombres. Clairs obscurs, martyrs et crucifixions. Le corps sacré, douloureux, souffrant, sublimé et magnifique.
Puis un peu de romantisme, Géricault et son radeau. Représentation et sublimation cette fois du corps profane, corps tragique à la dérive.
Transposition désacralisée conjuguée au présent en dehors de toutes références religieuses. L’humain, auteur de ses propres maux, dans sa splendide dimension dramatique universelle.
Allégorie du délabrement programmé du monde actuel.
Tentative de mettre en images les douleurs et l’aliénation engendrés par les infinies variations de la violence sociétale et individuelle. Cruauté des hommes envers leurs congénères. Dépeindre une humanité retournée à son animalité originelle, esclave de ses instincts les plus funestes.