Tu me manques Victor. Plus personne ne veut arracher des morceaux d'univers, ni jouer de la flûte au fond du crépuscule, pas plus qu'écouter son âme rugir d'effroi en sirotant de la lumière dans une coupe d'or. Je t'attends, et face à ton silence, pour connaître de ton retour, j'interroge les sylvains et les loups, les Flore de mijaurée et Zéphir de marmots ; je questionne le souffle, les faunes débraillés, mais personne ne sait, pas même les chevaux de l'aurore dont le hennissement provoque l'infini.
Faisons tourner les tables pour savoir.
TOC TOC...