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lucien ruimy

 LA PASSION DU CORPS

Fluide ou nerveux, le geste est là pour souligner les corps qui palpitent. Ils luttent, s’étreignent, se caressent.

C’est le mouvement du trait qui crée la dynamique, le désir, la tension. Avec l’accumulation de corps sur même dessin, la tension est portée haut. Les corps nous entraînent dans une sarabande.

Ils forment le tout d’une foule qui ne demande qu’à nous inviter à nous y perdre.

Les quelques taches de peinture sous-jacentes ne sont là que pour accentuer le rythme.

Marie Taklanti nous invite à entrer dans la ronde des corps et des étreintes. On ne demande que cela.

Vivre l’Art n° : 4, les éditions Lelivredart

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